© ReutersL'accord conclu vendredi sur le budget de l'Union européenne pour 2014-2020 préserve l'aide alimentaire aux plus démunis, comme le demandait la France, mais en réduit fortement le montant malgré les besoins créés par la crise économique.
Entre deux sauteries les chefs d'états européens se mettent d'accord pour que les pauvres sautent des repas. (ce n'est sans doute pas pour rien que l'anagramme de "restau" est "sauter"!)
En effet d'après les restos du coeur " à partir de 2014, près de la moitié des 130 millions de repas pourraient ne plus être distribués".
De vrais rustauds du coeur nos dirigeants.
Attention quand même aux sautes d'humeur des pauvres qui ne seront peut-être pas toujours d'humeur à sauter des trucs.
Le jour où l'on n'arrivera plus à déminer les démunis il n'y aura pas que la demande d'aide qui explosera.
Drôle de monde où l'on fait s'enfuir les riches et s'enfouir les pauvres.
D'aucuns pensent que les chefs d'états vont trop loin, c'est le charriage pour tous?
On alimente peut-être les débats mais les démunis nenni.
Le parlement européen va pouvoir être rebaptisé en "diète"
Je serais curieux de voir la composition des repas des zélus* qui prennent ce genre de décision
Famine de rien voilà une mesure courageuse: résorber efficacement les déficits financiers par les déficits en calories et vitamines des pauvres.
Cela va devenir bientôt la portion incongrue...
Espérons que de révision budgétaire en révision budgétaire l'aide européenne ne vire pas un jour en laide européenne comme imaginée en son temps par un autre fervent européen.
Terminons cette belle lueur d'espoir avec Victor Hugo (extrait de Ruy Blasé..)
"Bon appétit, messieurs!
O ministres intègres!
Conseillers Vertueux! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison"
* zélus : élus qui font du zèle
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